Brel est mort mais il chante encore, ses mots planent toujours bien au-delà des tours de Bruges et Gand! Il est là, avec ses bonbons, son enfance et ses amours qui ont mal aux dents et six pieds sous terre il réchauffe encore nos cœurs de son humanité….

Dans un spectacle intitulé « Brelgitude », qui reprend, bien sûr, quelques-unes des plus belles chansons du grand Jacques, Denis Gabriel esquive les caricatures gominées, inutiles et poussiéreuses, il s’éloigne délibérément de l’hologramme pour plonger, le cœur en déroute, le corps en débandade, au ventre du géant flamand. Du plat pays aux remparts de Varsovie, de Bruxelles aux Marquises, de mon enfance aux vieux amants, c’est tout un univers qui flamboie, qui tremble, entre les chants de l’espoir et les cris de la désespérance dans un spectacle vibrant, unique, intense, intègre… Un spectacle piano voix, intime, intense que Denis Gabriel partage avec ses deux pianistes de talent : Violetta Kolpak et Joseph Gabriel, Amsterdam, Quand on a que l’amour, Ne me quitte pas, Orly, Voir un ami pleurer….